SOPHIE-ARAMA-POP-MY-WORLDDécouvrez Sophie Arama, « À L’ÉCOUTE » une exposition du 21 au 25 octobre 2015 lors de la fiac à la GALERIE PASS-TOURELLE 4  rue Pastourelle 75003 Paris. Le vernissage est prévu le jeudi 22 octobre à partir de 18h. À cette occasion des performances sont organisées à 19h30 ainsi qu’à 21h. C’est le moment de revenir sur le parcours de cette artiste d’exception.

Qui êtes vous Sophie Arama ?

Sophie Arama dit « SophaR »débute à l’âge de 15 ans le dessin au sein de l’Atelier d’Art Plastiques Martenot Covo. Elle commencera la peinture un an plus tard et s’attèlera à la recherche de matières et des couleurs. Inspirée
par l’étude de la musique et plus particulièrement par celle du chant, Sophie Arama produit plus d’une vingtaine de toiles dans ses premières années de recherche. Une exposition lui est alors organisée au Lycée Léonard de Vinci à Levallois Perret. Sophie Arama est autodidacte et se formera et évoluera grâce à sa Formation d’art lyrique. En effet, le chant étant sa première source d’inspiration elle décide de se lancer à plein temps dans l’étude du chant afin d’en extraire une vision
esthétique et de les incorporer à ses peintures. Sophie Arama vendera ses premières toiles lors d’expositions qui seront organisées durant ses Récitals de chant dans des salons privées. Elle exposera par la suite en 2011 à la Galerie Art de Voir dans le 5 ème arrondissement de Paris, puis sera sponsorisée par le Credit du Nord en 2012 pour l’organisation d’expositions.

Une voix,un geste

Le Cercle Improvista lui organisera une soirée d’exposition. En 2013 elle rejoindra le Cercle des artistes et exposera au Parc Floral de Paris; L’exposition L’écoute de la peinture à la Galerie Fabrice Diomard en 2014 en découlera. A cette occasion le spectateur est invité à écouter avec les yeux et à imaginer des mélodies grâce aux formes et aux couleurs qui se trouvent sur ses toiles.

Peinture-Sophie-Arama

En fin d’année Sophie Arama participe à la première édition de la Biennnale NeXT Step à Paris. A cette occasion des performances de chant sont organisées autour de son travail. Sophie Arama exposera du 21 septembre au 10 octobre prochain une de ses toiles à l’Hôtel de ville de la ville de Paris, Salle des Prévôts lors de l’exposition « Les artistes de la ville exposent ».

Un langage intime et puissant

Sophie Arama crée un langage musical à travers ses oeuvres. Cette jeune artiste parisienne âgée de 27 ans puise son inspiration dans le chant lyrique qu’elle pratique depuis 11 ans. Dés le départ la peinture s’impose comme un outil nécessaire à l’apprentissage du chant. Sa technique picturale, singulière, se développe et mûrit en même temps que sa formation lyrique. Elle s’attache à détourner les codes de la musique en travaillant sur l’esthétique de la partition et en montrant le lien inhérent qui existe entre le son et la peinture. Des formes géométriques apparaissent dans son travail et symbolisent la rigueur musicale.

Décrypter l’émotion

Ces dernières toiles sont l’expression d’une nouvelle forme d’expression, la multiplication des triangles sur la toile créé des ondulations rappelant les vibrations du sons et des rythmes qui commencent à se faire entendre. Le lied de Schubert est une oeuvre très importante dans le répertoire sacré. La mise en place du diptyque est une manière de symboliser les différentes parties de ce lied. La mélodie reste présente dans l’une et l’autre des parties mais des différences se font entendre tout comme sur la toile. L’objectif est ici d’écouter avec les yeux.

Dyptique

L’organisation de mes toiles en diptyque m’a paru très rapidement indispensable comme outil pour le traitement de la transcription de musique en peinture. Les partitions s’organise presque de manière systématique en plusieurs parties. Le compositeur crée un thème ou une mélodie facilement reconnaissable et l’ a fait évoluer tout au long de la partition. Pour ma part je crée un motif pictural que je laisse évoluer de manière intuitive. Le diptyque Contre-Ut s’attache à donner à voir la formation de ce suraigu dans un espace. Le contre-ut est une note haute dans la tessiture d’une soprano et son exécution procure de nombreuses sensations dans le corps de la chanteuse et peut lui donner à voir des images. Cette toile est un exemple des visions que la chanteuse peut avoir.  Sur cette toile nous pouvons voir la mise en espace de l’air sacré « O magnum mysterium » de Poulenc.La théorie de kandinsky « Du spirituel et en particulier dans la peinture » a tout au long de mon parcours était le pilier de mes créations et inspirations. Cette série de triangle est une manière de rendre hommage à cet ouvrage. Kandinsky revient sur la notion de nécessitée spirituelle et laisse une large place à l’intuition. Les triangles sont ici été répeté de manière obsessionnelle. Leurs répétitions à entraîné des ondulations, vibrations et rythmes, donnant à voir un langage tel que le brail. Mille et une lectures sont possible.

« Le langage musical » est la représentation de vibration engendrée par l’enchaînement de note mais aussi l’expression d’un contenu. Cet enchaînement de forme symbolise la nécessitée intérieure comme volonté de faire. En ce sens l’accumulation des triangles est l’illustration d’un langage capable de faire transparaître les vibrations de l’âme humaine aussi appelé résonance. « Le langage musical » donne ainsi à voir un langage permettant de lire et d’entendre des rythmes et ondulations.